Cet été, la Maison Taittinger ouvre en grand ses portes ! Entièrement repensé pour une meilleure expérience, vous découvrirez le nouveau visage de son site historique de la colline Saint-Nicaise à Reims. Véritable cœur battant des activités de la Maison, Saint-Nicaise est LE lieu pour découvrir, visiter et déguster l’univers Taittinger. 

Afin d’accompagner cette réouverture, nous vous racontons ici, en plusieurs épisodes, son histoire et ce qui le relie à la famille Taittinger. 


Réouverture : La nouvelle expérience Taittinger à Saint-Nicaise

Après de longs travaux, le site de Saint-Nicaise s’apprête enfin à rouvrir ses portes pour offrir une nouvelle expérience au visiteur. Et, celle-ci, sera bien plus qu’oenotouristique… Dans ces lieux réaménagés pour enchanter le visiteur par tous les sens, le champagne y sera appréhendé dans ses multiples dimensions : l’histoire et les processus de fabrication bien sûr – à travers les visites de caves –, mais aussi l’art et la gastronomie.
Une façon pour la Maison de Champagne Taittinger de partager son goût et ses valeurs, mais aussi de créer plus d’intimité dans sa relation avec le visiteur.

La nouvelle expérience que le visiteur est appelé à vivre le projette dans l’univers de la Maison : une fenêtre sur les 288 ha de vignes répartis dans la Champagne, une plongée dans ses crayères gallo-romaines, une introduction à l’acte créatif de l’assemblage, une ode à la gastronomie en écho au Prix ArsNova de cuisine d’auteur (anciennement « Le Taittinger ») et un regard sur les arts dont les Taittinger sont d’ardents promoteurs. « Ce que nous proposons au visiteur, précise Vitalie Taittinger, c’est de rentrer dans le cœur et la culture de la famille : les histoires que nous avons reçues, l’art que nous regardons, la musique que nous écoutons… Cet univers sensible que nous avons autour de nous et qui nous mène à la composition des cuvées. » 

Des crayères inversées

Du bâtiment d’origine, on retrouve la forme si représentative de l’Art déco et, sous ses pieds, des caves de 18 mètres de profondeur d’une valeur exceptionnelle. Les extérieurs ont été retravaillés avec un béton dallé et, dans les prochains mois, les jardins inviteront le visiteur à la contemplation. En cours de réalisation, ils se déploieront comme une extension du style de la Maison, comme un manifeste végétal de l’élégance Taittinger.  

L’intérieur a été recomposé, illuminé, augmenté autour d’une nef centrale d’une étonnante clarté grâce à cinq « crayères inversées » faisant descendre de la toiture la lumière naturelle. À l’extrémité de cette nef, un vitrail contemporain occupe la place d’honneur. Créé par l’atelier Simon-Marq, il rend hommage à Corinne Deville, artiste ardennaise et grand-mère de Vitalie Taittinger, l’actuelle présidente de la Maison. « Nous sommes partis d’un extrait de l’une de ses œuvres, explique Sarah Walbaum, directrice artistique et générale de l’atelier Simon-Marq. Chaque tâche de sa peinture a été recréée en verre de couleur. Pour l’assemblage, nous n’avons pas utilisé le plomb mais une technique de fusion à chaud, le fusing. Les pièces ont ensuite été collées sur un grand support en verre rétro-éclairé. » 

Un concept-store

La nef est le cœur du dispositif. Elle offre un espace de déambulation, d’exposition et de dégustation autour du grand bar longitudinal et permet de faire la transition vers les autres lieux : un salon pour apprécier les accords mets-vins réalisés par M Réceptions, un salon culturel conçu comme un atelier d’artiste, des espaces premium ou encore une boutique de cadeaux à se faire à soi-même ou à offrir. 

Baptisé « Chromatique », ce concept-store met en avant d’un côté la gamme des champagnes Taittinger et de l’autre la cuvée de prestige Comtes de Champagne. Au milieu, sont également présentés à la vente les articles estampillés Taittinger, des livres sur la cuisine, la culture ou le patrimoine, ainsi que des objets sélectionnés par la Maison chez les meilleurs artisans et créateurs comme les pièces en céramique de Lauriane Payer du studio Atome. 

Le restaurant pour 2025

Taittinger étendra l’expérience à la gastronomie en 2025. Agrandi par un péristyle en front de jardin, son restaurant « Polychrome » déclinera le thème de l’assemblage déjà diffusé avec force dans le parcours de visite. Pour les pare-vues verticaux entre les tables, l’artiste Sarah Walbaum est chargée de produire de très larges feuilles en verre soufflé artisanales en s’inspirant de son travail personnel intitulé « Paysages ». 

Détail du restaurant “Polychrome” avec les pare-vues de Sarah Walbaum inspirés du vignoble Taittinger. Perspective © Pace Architectes

« Je joue sur l’assemblage de formes, de couleurs, de textures pour que l’ensemble évoque la géographie du vignoble Taittinger. » L’art, même à table.  « Aujourd’hui tout est fait pour que le visiteur se sente bien, prenne son temps, conclut Vitalie Taittinger. C’est dans cet esprit que nous créons le restaurant, un lieu où se poser. Avec l’idée de rester une maison ouverte, où l’on peut venir spontanément, où il y a toujours quelque chose à faire, quelque chose qui vous est proposé. »

Cartographie du vignoble Taittinger dont s’est inspirée Sarah Walbaum pour créer les pare-vues du restaurant “Polychrome”
Texte : Catherine Rivière