Charles Coulombeau et Jan Smink, tous deux lauréats du Prix Taittinger, ont uni leurs talents pour offrir un moment gustatif exceptionnel à leurs invités.
À deux pas de la célèbre place Stanislas à Nancy se trouve le restaurant « La Maison dans le Parc » du chef Charles Coulombeau. Sorti vainqueur du « Taittinger » en 2020 (il représentait alors le Royaume-Uni), ce jeune chef s’attache à poursuivre une relation avec les gagnants du Prix culinaire. Au-delà de la compétition, la Maison Taittinger est souvent témoin d’une véritable fraternité entre les chefs ayant remporté le Prix Taittinger, ceci révèle d’un état d’esprit propre à ce concours.
Organisant régulièrement des « déjeuners/diners à quatre mains » lors desquels il convie dans son établissement un chef à se joindre à lui, Charles Coulombeau a ainsi invité Jan Smink, lauréat du « Taittinger » 2023 et chef du restaurant « Smink » à Wolvega aux Pays-Bas.
Une rencontre lors de laquelle ces deux personnalités étoilées, à la pointe de la créativité, ont uni leur vision pour offrir aux invités un moment gustatif exceptionnel.
Parmi les invités de ce déjeuner très spécial, était présent le créateur prolifique Charlélie Couture. Déployant son travail à travers différentes formes d’expression que sont l’écriture, l’image (peinture, photo, dessin, installations…) et la musique, il est ce que l’on pourrait appeler un « artiste total ».
Inspiré par ce déjeuner mémorable, il a couché sur papier quelques mots que la Maison Taittinger, fière des candidats et lauréats de son Prix culinaire, a le plaisir de vous livrer plus bas.
Ce déjeuner, initié par Charles Coulombeau lui-même, pourrait être vu comme l’esquisse de ce qui se fera très prochainement au travers d’une association créée par la Maison Taittinger. Les gagnants du Prix auront alors l’opportunité de contribuer à des projets caritatifs, à travers la réalisation de repas visant à récolter des fonds.
“Le jeune chef étoilé Charles Coulombeau m’a invité à une incomparable (autant que succulente) expérience gastronomique dans son restaurant « La Maison du Parc » à Nancy, où il avait organisé un « déjeuner à quatre mains ». Autrement dit un menu en duo, pour lequel il partageait ses fourneaux avec le chef lui aussi étoilé Jan Smink venu des Pays-Bas accompagné deux de ses assistants. Vraiment de la haute volée !
Un défi d’inventivité et de recettes en création. Pur plaisir !
Notre table de gourmets n’était pas venu juger ce challenge, mais pour autant les invités savaient de quoi ils parlaient. Parmi les convives, trois chefs, dont deux étoilés : Cédric Deckert du restaurant « La Merise » ** venu d’Alsace, Takashi Kinoshita* du restaurant « La Cueillette », ainsi que le chef influenceur « anti-gaspi » Nabil Zemmouri arrivé de Paris.
Dès les canapés, on se serait cru au cœur d’une émission culinaire pour champion en finale : « Amande de mer, tartelette skyr, brioche croustillante, remeker et bœuf wagyu ». Ça donne une idée de que fut ce voyage en bouche, attablé au bord du parc par une belle journée de ciel bleu. Chaque plat était une surprise qui remettait en question nos habitudes culinaires : « Lapin à la truffe d’été, encornet et poudre de café » servi avec un Ravines Dry Riesling NY 2019, puis du « Kingfish au codium, combawa et curry vert » accompagné d’un vin orange bio 2020 Patrice Beguet, suivi d’un « Thon rouge miso kumquat et foyot » avec un verre de Morgon Lapierre, etc.
Parfois complexe, intellectuelle ou technique, réalisée de main de maître par deux érudits passionnés, chaque nouvelle bouchée m’interpelait. J’essayais de déchiffrer les goûts, les saveurs mystérieuses ou les arômes et textures qui explosaient dans ma bouche. Tout le repas fut ponctué de « oh » et de « ah ». Jusqu’à ce dessert incroyable, cette « Figue à la cardamome/calamondin et pistaches sous un drap de lait gélifié aux algues ».
Guimauve sésame, praliné girolle et chocolat cerise, on a fini sur des mignardises arrosées par une dernière lampée de l’excellent Taittinger spécialement apporté de Reims…
Après un dernier café choisi, on s’est enfin levés de table, le cœur en joie, flattés d’avoir partagé ensemble cet ultra savoir-faire jouissif.
Pour autant, quelle que fut la diversité des plats proposés, je précise que je me sentais léger au sortir de table. L’esprit clair et l’âme enjoués, rien à voir avec certains repas pantagruéliques de nourritures grasses au kilo qui vous saturent. Ici, quatre ou cinq bouchées par plat, entrecoupées par un entre-temps idéal qui nous laissait reposer entre chaque service. Du grand art, et je sais de quoi je parle.
Merci encore au chef Coulombeau et à sa brigade pour ce duo en régalade à La Maison dans le Parc.“
CharlElie COUTURE