Sa solide connaissance du marché japonais, le vaste réseau qu’elle a tissé au long de sa carrière commerciale, sa parfaite élocution en français prédisposaient au rôle d’ambassadrice de la marque Taittinger Midori Foray qui a rencontré et aimé très tôt le champagne et la gastronomie française en tant que sources de partage et de plaisir.

Une expérience de haute gastronomie sera proposée le 4 novembre prochain dans les murs du restaurant Eneko de Tokyo. Quatre chefs étoilés co-signent le menu qui sera accompagné par une sélection de cuvées Taittinger. En s’offrant la chance de vivre ce moment – en présence de Pierre-Emmanuel Taittinger – une centaine de dîneurs feront par la même occasion un geste de solidarité puisqu’une partie des bénéfices de cette soirée caritative sera reversée à une association travaillant sur l’éducation alimentaire. Le repas sera précédé d’une vente aux enchères et d’une cérémonie au cours de laquelle sera honoré le chef vainqueur des sélections japonaises qui représentera son pays lors de la finale du Prix international ArsNova de cuisine d’auteur, en février 2026 à Paris.

Une histoire familiale

Midori Foray est la grande ordonnatrice de cette réception exceptionnelle dédiée aux plaisirs de la table. Cette nouvelle responsabilité s’inscrit dans la suite logique de son engagement auprès de la marque et de la famille Taittinger, mais aussi de son intérêt ancien pour les vins et l’art culinaire. « Mon père était passionné de vin, ce qui était rare au début des années 70, encore plus au Japon. Il avait creusé une cave souterraine et ouvert une boutique de vin. Il nous emmenait dans des restaurants français où le vin et le champagne faisaient partie du service. J’ai grandi avec mon grand frère dans cet environnement particulier. » Un apprentissage familial qu’elle consolidera par un séjour d’études à l’université de Bordeaux où elle se familiarisera avec notre langue et l’œnologie. « J’ai visité les châteaux, appris à déguster. » Midori s’est tant prise au jeu qu’elle en fera son métier, en ayant toujours vis-à-vis d’elle-même un niveau d’exigence élevé qui l’a aidée à se sentir légitime dans un milieu très peu féminisé à ses débuts. Et elle a tant aimé la France, sa gastronomie, ses vins que, quelques années plus tard, elle épousera un chef français, actuellement en poste dans le réseau des ambassades à Tokyo.

Derrière le champagne, une philosophie

Le Champagne Taittinger est entré dans sa vie quand elle a fait ses armes chez un importateur japonais représentant cette Maison. Il est resté dans sa vie quand elle s’est lancée dans le du négoce avec son père, puis s’est installée à son compte comme consultante. Activité qu’elle exerce aujourd’hui encore, tout en étant ambassadrice de marque pour Taittinger. Promouvoir son image et ses produits au pays du soleil levant : une évolution très naturelle pour elle qui se sent proche de la famille Taittinger et de ses valeurs et qui aime ses champagnes sans exclusive. « Mais s’il fallait exprimer une préférence, je dirais le Brut Réserve et, bien sûr, le Comtes de Champagne. Le Brut Réserve, c’est celui qui incarne la beauté des personnes qui y travaillent. Ce sont des gens constants, sincères, jamais dans l’excès, toujours élégants. Et puis, le Comtes de Champagne Blanc de Blancs représente une autre facette de la maison : son histoire, sa philosophie unique et inébranlable. C’est une cuvée qui transmet quelque chose de profond, presque intemporel. »

Une clientèle de connaisseuses

Voilà le genre de discours, mêlé d’impressions personnelles, qu’elle transmet à la clientèle japonaise. « Au Japon, le champagne touche un public différent des consommateurs des autres vins. Il séduit spécialement les femmes en raison de son élégance, de son côté festif. Des communautés de femmes très connaisseuses se sont formées autour du champagne. Les Japonais sont des gens sérieux et studieux qui adorent apprendre. Beaucoup d’amateurs vont jusqu’à suivre des formations pointues. Ils comprennent ainsi la différence entre sparkling wine et champagne. C’est unique. » Malgré la situation économique, la faiblesse du yen et la concurrence, la consommation de champagne continue de progresser au Japon, selon des pratiques qui ont évolué. « Au départ, c’était un vin uniquement proposé à l’apéritif. Un vrai repas se faisait au vin rouge. Depuis, les Japonais ont découvert les nombreuses cuvées de champagne dont certaines peuvent accompagner un repas complet. » Comme le vérifieront à nouveau les hôtes du dîner caritatif le 4 novembre prochain à Tokyo.


IG : @office_midori_bonheur

Texte : Catherine Rivière