En 2018, la famille Taittinger s’est associée à l’artiste italien Massimo Vitali pour réaliser sa dernière campagne de communication. Un choix tant esthétique que symbolique, placé sous le signe de la fête.
D’un seul coup d’œil, on identifie le travail de Massimo Vitali. Pris en hauteur, avec un champ de vision qui tire vers l’horizon, ses clichés attirent le regard par leur lumière blanche et l’éparpillement des foules qu’ils saisissent. En flagrant délit de répit, les passants – et désormais héros de ses photographies – prennent possession des plages, piscines, pistes enneigées, places ou boîtes de nuit. Ce sont ces instants tant recherchés qui font l’âme de son travail, ces moments de loisir, empreints de délectation. Si les membres de la famille Taittinger suivaient déjà son œuvre de près par goût, celle-ci s’est avérée d’autant plus pertinente lorsqu’ils ont nourri l’idée de s’associer avec un artiste pour la tonalité visuelle de la dernière campagne de la Maison. Sa patte artistique comme son goût pour représenter les moments associés au bonheur, à la joie ou à la fête, faisait de Massimo Vitali l’homme de la situation. Ce ne sont donc plus des vacanciers que le photographe s’est plu à épier cette fois-ci, mais la famille Taittinger au grand complet, celle du sang comme celle de la Maison qui porte son nom.









Quand pétille rime avec famille
Nous sommes en pleins préparatifs du Cochelet, célébrant la fin des vendanges, tout le monde s’affaire à la tâche et l’effervescence commence à se faire sentir. Un désordre organisé, construit mais tout de même spontané, qui nous rappelle la cohue des tableaux de Brueghel. Alors que chacun est à son poste, on distingue de petites scénettes, comme prises à la volée, poindre parmi la myriade de protagonistes. D’un détail à l’autre de cette fête en devenir émergent alors le plaisir des traditions, du partage.
L’esprit de famille est au cœur de la composition, et c’est avant tout lui que l’on célèbre. En faisant sienne l’écriture de Massimo Vitali, la famille Taittinger est parvenue à inscrire son histoire dans le prolongement du travail de l’artiste, et inversement. Et en associant un moment symbolique de la création du Champagne avec l’œuvre d’un artiste qui lui a semblé évident, elle se distingue par une esthétique singulière.
